CHOI Quebec

[Invité]

Ils en avaient parlé en onde un gros 2 secondes jeudi dernier mais la ils ont poussé un peu plus.

http://quebec.radiox.com/article/jean_clode_defend_la_cigarette_electronique

Étant pogné dans le traffic ce matin (merci météo média) je leur ai envoyé un courriel live mais j'ai pas bien eu de réponse  

[ClearVador]

Intéressant comme interview afin de comprendre la problématique d'autorisation de l'e-cig. Le représentant du conseil québécois sur le tabac et la santé, organisme subventionné par nos taxes, mentionne que l'efficacité de la cigarette électronique pour l'arrêt du tabac n'est que de 8 % après un an selon les différentes études, ce qui est comparable avec les résultats obtenus avec les timbres, gommes et inhalateur à la nicotine. Le Dr Presles explique dans son livre qu'effectivement, en utilisant le protocole habituel pour évaluer des médicaments, les études donnent de tels résultats. Par contre, les enquêtes auprès des utilisateurs de cigarettes électroniques indiquent plutôt que 73% des gens cessent de fumer lorsqu'ils passent à l'e-cig!

Où est l'erreur? C'est simple. Les protocoles classiques pour évaluer des médicaments imposent un dosage et une durée limités alors que les utilisateurs de cigarettes électroniques consomment la quantité qu'ils veulent pour la durée qu'ils désirent. Par exemple, dans une des études médicales sur l'e-cig, trois groupes de participants se voient donner quotidiennement des doses de e-liquide contenant au total 7,2 mg, 4,8 mg et 2 mg respectivement. Le pourcentage d'abandon pour chacun des groupes: 7,2 mg = 13%; 4,8mg = 9%; 2 mg = 4%. Conclusions: les taux de nicotine sont beaucoup trop bas dans ces études et c'est pourquoi ils n'ont pas de résultats concluants. Je fumais un paquet par jour et j'ai débuté avec environ 2 ml / jour dosés à 18 mg, donc 36 mg. Je peux donc très bien comprendre pourquoi quelqu'un ayant 7,2 mg par jour ou moins ne sera pas satisfait et reprendra ses cigarettes traditionnelles. La solution est donc de laisser les gens consommer la quantité qu'ils veulent pour la durée qu'ils le désirent, ce qui donne les résultats de 73% indiqués dans les enquêtes auprès des utilisateurs.

J'espère donc que le représentant du conseil québécois sur le tabac et la santé prendra le temps de lire le livre du Dr Presles et de vérifier ses affirmations avec de vrais utilisateurs sur le terrain afin de comprendre la réalité plutôt que de rejeter du revers de la main l'efficacité rapportée par les médecins en s'appuyant sur des données réelles et avec explications à l'appui. Il est certain cependant que des résultats positifs de 73% comparativement au 8% obtenus avec les produits offerts par les grandes compagnies pharmaceutiques ne sont pas très favorables pour ces dernières. J'espère donc également que les représentants du conseil québécois sur le tabac et la santé ne sont pas influencés par cette industrie qui a tout intérêt à faire de la propagande de peur concernant la cigarette électronique.

[Ugot]

Je lisais la lettre de David Lefebvre dans le journal de Québec et j'me disais justement que ce serait bien de le voir confronté à un vaper. Merci Rems

7% d'arrêt le premier 6 mois et
8% la première année. Ces recherches ont été faites selon un protocole qui ne convient pas du tout a un moyen/gros fumeur et avec du matériel désuet.

Je me suis aussi procuré le livre du Dr. Presles et vous le recommande grandement.

[Invité]

Je voulais leur proposer de passer le (les) voir avec un revendeur local histoire de pousser un peu le truc.
Le revendeur en temps que commerçant pour tout ce qui est engouement et nb de client, moi en temps qu'utilisateur depuis plusieurs années qui a lacher ses 2 paquets de chameau journalier.
Vu qu'ils ont un exemple concret, qu'ils ont l'air ouvert et vu leur taux d'écoute, ça peu être interressant pour tout le monde.

Etk.

[Valdoo]

Le discours des autorité de la santé est déphasé par rapport à ce qui existe comme documentation. Il serait plus juste de définir le eliquide comme un produit de consommation courante qui peut induire une dépendance (comme le café ou les boissons énergisantes). Rien ne prouve que la nicotine est dangereuse en faible quantité. La science lui accorde même des bénéfices tangibles pour la santé (voir ce sujet dans les articles). Fondamentalement, l'ecig n'a qu'un lien assez vague avec un médicament ou du tabac.

Le discours sur les enfants est un autre non-sens. Les arômes de fraise ou de chocolat par exemple, seraient maintenant exclusifs aux enfants et utilisés pour les séduire !  À ce compte, il faudrait aussi bannir les vodkas aromatisées. De plus, une récente étude démontre que les jeunes vapoteurs ne se tournent pas vers la cigarette. Les autorités bombardent pourtant cet argument à tout vent (sous le terme "renormalisation du tabagisme") sans aucun appui scientifique. De tout temps, 25% à 30% des populations occidentales (jeunes inclus) fument. Fournir une alternative peu ou moins nocive est un devoir publique. Dire qu'il n'y a pas assez d'études démontre une volonté de les ignorer en tout ou en partie.

En réalité, l'ecig s'analyse beaucoup mieux que la cigarette. Ses composants sont relativement simples. Et la combustion de la cigarette implique des milliers de molécules en réaction, ce qui complique les choses. Je me souviens d'un scientifique qui avait expliqué cela, il y a déjà un an et demi. C'était dans l'un des nombreux textes publié sur ce site. Selon lui, les histoires de manque d'etudes n'étaient que des paravents. Sans doute, des paravents d'histoires de cash avant tout.

Prouver que la cigarette électronique est efficace ou non pour la cessation du tabac est intéressant mais inutile dans l'absolu. Cela ne sert qu'à médicaliser ce produit. Je préfère l'angle de l'alternative au tabac. Quand je vape, je ne peux pas fumer en même temps. Voilà. Vais-je cesser de fumer, je ne sais pas, mais je fume de moins en moins. Et ma cigarette est de plus en plus mauvaise. Ca me semble peu contraignant et graduel comme approche. Les gens doivent disposer de ce produit comme ils le veulent. Son accessibilité doit être large. La glace n'est pas vendue comme un médicament pour le soulagement d'une fracture, pourtant elle peut servir à ça.

[Invité]

Ce qui m'emmerde c'est que ce genre de toubib pensent que c'est une ''solution'' pour arrêter de fumer, mais y a que eux qui le pensent. Manifestement ces grands intelligents avec des diplômes et tout plein de trucs qui font jolie sur un cv, arrivent pas a comprendre que à l'origine, la vape c'est avant tout pour ''fumer'' autrement.

Le faite de moins ou de ne plus fumer, c'est une des conséquences. Comme le fait de ne plus sentir le cadavre en putréfaction qui est resté 15 jours au soleil, de moins se ruiner pour se payer des clopes et pouvoir monter 3 étages sans cracher ses poumons sont aussi des conséquences.

Etk

[ClearVador]

Considérer l'ecig sous l'angle de l'alternative au tabac est effectivement plus positif et plus réaliste. C'est d'ailleurs l'un des côtés les plus séduisants du produit à mon avis, car on n'a pas besoin d'une grande préparation psychologique ou d'attendre que ce soit le bon moment pour l'essayer.

Il est par ailleurs important de savoir que cette alternative est beaucoup plus saine comparativement au tabac. C'est pour cette raison que je considère la participation des médecins importantes dans ce débat. Leur implication n'est évidemment pas désintéressée, mais il me semble que leurs intérêts sont alignés avec ceux des fumeurs et des vapoteurs dans ce dossier, c'est-à-dire la santé de ces derniers. Lorsqu'une personne arrête ou diminue de fumer grâce en partie à la position d'un médecin sur le sujet, ce dernier peut se dire qu'il a effectué ton travail et en retirer la satisfaction du devoir accompli, et ce, même si le but de l'utilisateur n'était pas en premier lieu d'arrêter de fumer. C'est un appui majeur et non négligeable considérant tous les groupes qui ont des intérêts financiers menacés par la cigarette électronique.

[Brahma]

Considérer l'ecig sous l'angle de l'alternative au tabac est effectivement plus positif et plus réaliste. C'est d'ailleurs l'un des côtés les plus séduisants du produit à mon avis, car on n'a pas besoin d'une grande préparation psychologique ou d'attendre que ce soit le bon moment pour l'essayer.

Il est par ailleurs important de savoir que cette alternative est beaucoup plus saine comparativement au tabac. C'est pour cette raison que je considère la participation des médecins importantes dans ce débat. Leur implication n'est évidemment pas désintéressée, mais il me semble que leurs intérêts sont alignés avec ceux des fumeurs et des vapoteurs dans ce dossier,  c'est-à-dire la santé de ces derniers. Lorsqu'une personne arrête ou diminue de fumer grâce en partie à la position d'un médecin sur le sujet, ce dernier peut se dire qu'il a effectué ton travail et en retirer la satisfaction du devoir accompli, et ce, même si le but de l'utilisateur n'était pas en premier lieu d'arrêter de fumer. C'est un appui majeur et non négligeable considérant tous les groupes qui ont des intérêts financiers menacés par la cigarette électronique.

  

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